
L'auteur est un Allemand, Jörg Bong, qui vit entre son pays d'origine et la Bretagne.
Il s'agit du sixième ouvrage d'une série mettant en scène le commissaire Georges Dupin. Le style, le cadre breton et les personnages centraux reflètent la sympathie de l'auteur pour cette région. Le protagoniste a été "banni" de Paris pour s'installer dans cette région du bout du monde (finis terrae) et, avec l'aide de sa secrétaire Nolwenn, il se familiarise peu à peu avec la "vie" en Bretagne. Sa petite amie Claire, cardiologue, a quitté Paris pour s'installer dans un hôpital en Bretagne.
L'action se déroule sur la Côte de Granit Rose, à Trégastel, où Georges et Claire profitent de deux semaines de vacances : soleil, plage et détente. Pour l'inspecteur, l'inactivité est insupportable, mais ses collègues de bureau et Claire ont comploté pour qu'il ne fasse rien et ne s'inquiète pas. Un touriste séjournant dans le même hôtel disparaît mystérieusement, un député local, en conflit avec les agriculteurs de la région, est victime d'une tentative d'assassinat et, peu après, un cadavre apparaît dans une cave en granit, ...
L'inspecteur se met à enquêter dans le dos du commissaire de Lannion, des gens de son bureau... et de Claire. Dans le même temps, Claire est occupée, dans de longs appels téléphoniques, à donner des instructions pour les opérations dans son hôpital. Un nouveau cadavre apparaît et il y a le vol d'une statue dans un ermitage local.
L'ensemble du récit est mêlé à des descriptions de spécialités gastronomiques locales, de paysages uniques, d'hôtels et d'attractions touristiques : l'auteur poursuit son hommage à la Bretagne.
Du point de vue moral, l'auteur distingue les comportements moraux et immoraux et précise le niveau éthique des personnages. L'inspecteur et sa petite amie partent en vacances ensemble, comme s'ils étaient mari et femme, et à la fin du roman, ils décident de vivre ensemble. Il n'y a pas de descriptions gênantes.
Le lecteur doit être conscient que cette œuvre de fiction reflète une partie de la réalité et manque, par exemple, de vues transcendantales.